Comme la fois où j’ai coché un item sur ma « to do list » de 2011.

Comme plusieurs le font à la fin de chaque année, j’ai pris l’habitude de faire une « to do list » des choses que j’aimerais réaliser pendant l’année suivante. Voici la mienne pour 2011 :

  • Me rappeler si la capitale du Brésil est Brasilia ou Rio de Janeiro
  • Me faire des lunchs le midi
  • Perdre quelques livres (Mange, prie, aime, The Secret et Les 6 clés de la confiance en soi qui ternissent l’image de ma bibliothèque)
  • Apprendre par coeur les chiffres 232 449 769 afin de détruire ma carte d’assurance sociale et ne pas me faire voler mon identité
  • Écrire pour le magazine Urbania

D’abord dans le déni que la fin de l’année arrivait, cette réalité m’a soudainement rattrapée lorsque ma soeur a prononcé le mot « Noël » dans l’une de nos conversations (« As-tu eu des nouvelles de Marie-Noël toi dernièrement? »). C’était donc officiellement le coup d’envoi pour que je m’attaque à cette fameuse liste. L’auto-saboteuse en moi décida de commencer par le point le plus difficile, en me disant qu’au pire, je n’aurai pas à me faire une nouvelle liste pour 2012.

– Allô Urbania, c’est la fille de Comme la fois.

– La fille de qui?

– Euh… la fille d’Yvon Dion.

– Ah, connais pas. Des liens avec Dion Phaneuf?

– J’pense pas. Mais j’suis aussi la fille de Comme la fois. Le blogue.

– (silence)

– C’est un peu normal que vous me connaissiez pas dans l’fond car mon lectorat est très très niché (Julie Lorazo, la moitié de mes demis-soeurs, Catherine L., Catherine T., Catherine R., Catherine Z… ouin, yé moins crédible celui-là on dirait). On m’a dit que vous cherchiez parfois des collaborateurs pour votre magazine, ben moi c’est vraiment le genre de chose qui m’intéresserait.

– Ok, voudrais-tu faire la section La ville de la semaine pour le blogue?

– On m’a dit que vous cherchiez parfois des collaborateurs pour votre magazine

– Faque tu viens de quelle ville?

– Euh… Lévis.

Je dois avouer que j’avais pas mal le Lévis de pogné au travers de la gorge. Car pour tout dire, je ne viens pas de Lévis, mais bien de St-Nicolas, une ville voisine qui a été engloutie par Lévis lors des fusions municipales. Et en tant que bonne Nicoloise, j’ai passé mon adolescence à regarder Lévis de haut. Du haut de mes souliers plateformes, avec mes jeans Parasucco taille basse, ma camisole au V bien prononcé et mes mèches quasi-napolitaines, j’avais un complexe de supériorité. Pour moi Lévis c’était une ville de pouelles, une ville de mottés, une ville où la mode arrivait toujours en retard. Il a donc fallu que je laisse certains préjugés de côté, que je fasse la paix avec mon look de coiffeuse Escompte Coiffe et que je prenne finalement le temps de redécouvrir cette ville aux charmes certains pour rédiger mon article. Bien aimé l’expérience et surtout le sentiment de satisfaction personnelle de cocher enfin un élément sur ma liste de 2011 :

Écrire pour le magazine blogue d’Urbania.

Voici ledit article :

http://urbania.ca/canaux/ville/2417/la-ville-de-la-semaine-levis

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3 commentaires pour Comme la fois où j’ai coché un item sur ma « to do list » de 2011.

  1. jeffc dit :

    Utilisation de la taille de la typo pour amplifier ton propos: check.

  2. btothez dit :

    Lol ça me fait rire des motter à Lévis xp 😂,
    À Lévis on fait juste rire de votre mentalité lol

    c’est pas des p’tites bouer de sauvetage​ qui ont couché avec deux douzaine de leurs friends qui sont populaire ici

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